2017-10-29 Un professeur audacieux

J’ai fait aujourd’hui ce qu’on ne fait que quand on est malade : passer la journée devant des films. Des dessins animés en l’occurrence et japonais car je trouve que leurs scénarios sont moins prévisibles que les scénarios des dessins animés de Disney. Aujourd’hui, c’était Jun la voix du coeur.

source: https://en.wikipedia.org/wiki/File:The_Anthem_of_the_Heart_poster.jpeg#filelinks

En fait, j’ai fait comme les enfants, je l’ai regardé quasiment deux fois de suite. Il a comme tous les films un dernier rebondissement final avant la fin mais il parle aussi des mots qu’on retient parce qu’on sait qu’ils sont douloureux et qu’on finir par sortir quand même sur un ton plus agressif encore. La façon dont on se protège dépend de chacun. C’est aussi l’histoire d’un professeur qui nomme quatre élèves responsables d’un événement. Et il ne choisit pas ces quatre-là au hasard. Il compose l’équipe la plus improbable, quatre personnes qu’il force quelque peu à communiquer ensemble ce qu’ils n’avaient pas pour habitude de faire. Et c’est comme cela qu’il donne la première impulsion au film. Je me suis revu à l’école, au collège, au lycée, et je me suis demandé si les professeurs avaient quelques occasions de perturber les clans qui se forment au sein d’une classe, de secouer les moqueries qui vont toujours dans le même sens. Je n’ai pas de souvenirs clairs mais je ne me souviens pas d’avoir fait beaucoup de projets à plusieurs avant d’entrer dans une grande école. Cela fait écho au hackathon que l’ENSAE organise et que les étudiants voient aussi comme une expérience qui permet de créer des liens. Il n’y a pas assez de projets à plusieurs à l’école.