2017-11-16 Le monde est une poubelle et nos enfants grandissent dedans.

J’écrivais il y a peu un article (2 points de QI en moins par rapport à 1990) sur un documentaire passé sur Arte. Je ne pensais pas lire aussi rapidement un article dans la même veine à propos des crèches parisiennes : A Paris, des crèches installées sur des sols pollués, celui-ci Ivry : pollué au mercure, le nouveau collège n’ouvrira pas en septembre parle d’un collège construit sur une friche industrielle et conaminé au mercure, ou encore ce dernier article A Montreuil, des parents d’élèves bloquent l’usine toxique. Ce dernier article est assez révélateur de nos lacunes puisque la pollution est avérée avec un nombre anormalement élevé de cas de leucémie (petit cours de rattrapage avec Erin Brokovitch) et qu’il semble pourtant difficile de prendre une décision. Un des interlocuteurs pose les deux questions suivantes : Est-ce qu’une usine comme celle-là peut rester dans un tissu urbain qui a changé, qui s’est densifié ? Et est-il normal qu’une installation classée soit tolérée à moins de 50 mètres d’une école ? Deux questions à mon avis mal posées qui caractérise notre façon de penser depuis plusieurs années. Pousser une usine qui pollue un peu plus loin des habitations revient à souiller un lieu qui pourrait être plus tard utilisé pour une école. Il serait plus judicieux de fabriquer des usines qui ne polluent plus du tout. Car si les pirates enfouissaient leurs pièces d’or, nous avons construit un immense champ de mines qui dépasse toutes les frontières. Un dernier article paru aujourd’hui Vincennes : 650 collégiens obligés de déménager à cause de l’air pollué de leurs locaux. Un dernier site qui recense la qualité de l’air en Europe : European Air Quality Index.